On s'attendait à une forte poussée de l'extrême droite allemande qui rejoint un niveau proche de la française (20 %). Reste que ce sont les conservateurs qui font la différence et sont maîtres du jeu (28 %). Côté gauche, le PS (16 %) et les Verts (12 %) se prennent une claque tout en restant au dessus de 10 % et Die Linke fait la surprise en obtenant près de 9 %, soit 5 % de plus qu'aux dernières élections avec une entrée au Bundestag par la grande porte. La gauche dite "radicalo-nationaliste" atteint presque les 5 %. La mayonnaise d'une gouvernance alliant la droite dure, la social-démocratie et les verts vient de se prendre un bouillon et, comme dans le reste de l'Europe, la droite extrême et l'extrême droite s'imposent avec un malaise évident, vu l'histoire de ce pays.
Comme Fabien Roussel, je dis bravo à nos camarades allemands de Die Linke qui auront pain sur la planche pour défendre le monde du travail et la paix dans ce grand pays européen ravagé par la crise capitaliste comme les autres.